Fiche de Soins Triops

par Chip Hannum (mises à jour par Stuart Halliday).

Ce document a été largement élaboré en extrapolant des informations de revues scientifiques concernant la biologie des triops et leur élevage en laboratoire. D’autres parties sont tirées de mes propres expériences ou de celles d’autres propriétaires de triops. Au meilleur de ma connaissance, les informations sont à jour et exactes. J’ai essayé d’être complet et minutieux, couvrant toutes les bases nécessaires. Pourtant, je ne peux faire aucune promesse quant à ce que seront vos résultats en mettant tout cela en pratique.

Ces instructions sont pour les deux espèces disponibles dans le commerce, Triops cancriformis et Triops longicaudatus. Leurs exigences en captivité sont assez proches pour être les mêmes à toutes fins utiles.

Là où des différences sont connues, je l’ai spécifiquement mentionné. Il y a une différence majeure entre elles que vous devez garder à l’esprit : T. cancriformis grandit lentement par rapport à T. longicaudatus. En un peu plus d’une semaine, les T. longicaudatus mesurent généralement quelques centimètres de long ; dans le même laps de temps, les T. cancriformis auront de la chance d’atteindre 5 millimètres de long.

Quel type de récipient puis-je utiliser ?

Tout récipient en verre ou en plastique propre conçu pour contenir de la nourriture ou des liquides et laisser entrer la lumière peut faire l’affaire. Il est important que le récipient n’ait aucun résidu de savon, car c’est toxique pour les triops. Les aquariums sont les plus flexibles, mais vous pouvez aussi utiliser un vieux pot de cornichons !

Vous voudrez peut-être jeter un coup d’œil à notre page des récipients que les gens ont utilisés !

Les Triops sont principalement des habitants benthiques, c’est-à-dire qu’ils passent la plupart de leur temps à fouiller dans les débris au fond de la mare/du récipient à la recherche de friandises plutôt que de nager en eau libre. Les dimensions de longueur et de largeur du récipient sont bien plus importantes que la profondeur. À titre d’exemple, si vous avez le choix entre un aquarium de 70 litres (17 gallons britanniques, 20 gallons américains) long ou haut, optez pour le long.

De quelle taille de récipient ai-je besoin ?

Le récipient doit être d’au moins quatre litres (un gallon) si possible. Chaque triops adulte a besoin de deux à quatre litres d’eau pour une densité de population optimale. Si vous ne pouvez pas leur fournir un récipient plus grand, ne vous inquiétez pas trop. Les triops seront plus petits qu’ils ne le seraient autrement, et le nombre d’œufs pondus par individu sera réduit, mais ils seront toujours en bonne santé.

Malgré leur réputation, les triops blessent rarement d’autres triops de taille similaire lorsque d’autres aliments sont disponibles. Des études sur les effets de la densité de population ont été menées sur Triops longicaudatus et T. granarius et les triops s’entendaient bien jusqu’à ce que la vieillesse les emporte, quelle que soit la densité de population. Ces études suggèrent également que, dans la limite du raisonnable, une densité élevée n’affecte pas directement la survie, que le même pourcentage dans une population donnée survivra une durée donnée.

Cependant, des preuves anecdotiques de propriétaires de triops suggèrent que la compétition pour les ressources conduit à une mortalité au cours des 2-3 premières semaines jusqu’à une densité de population “confortable”. Il est souvent difficile de déterminer si les effets observés dans les études scientifiques sont représentatifs de la situation générale ou le résultat des contraintes artificielles imposées par l’étude. Dans ce cas, mon instinct me dit que les propriétaires ont raison. J’ai moi-même été témoin d’une forte mortalité des plus petits individus alors que les plus grands membres de la population atteignaient la taille de reproduction - cela peut être la façon dont la nature ne retire pas les ressources à ceux qui contribuent le plus à la génération suivante.

Quel type d’eau puis-je utiliser ?

Pour l’éclosion, l’eau distillée (souvent appelée déminéralisée) est la plus sûre. Il n’y a aucune chance que le contenu chimique ou minéral de l’eau affecte l’éclosion et c’est le moins susceptible de favoriser les pics bactériens, qui sont une cause principale de décès chez les nouveau-nés. Ensuite, l’eau de source, distillée ou du robinet traitée avec un conditionneur d’eau qui élimine le chlore conviennent toutes.

D’autres conditionneurs d’eau peuvent également fonctionner avec l’eau du robinet, mais AmQuel est le seul qui a été utilisé dans toutes les études de laboratoire lues. Si vous essayez une autre marque de conditionneur d’eau, assurez-vous qu’elle élimine le chlore, les chloramines et l’ammoniac.

Quel pH d’eau dois-je utiliser ?

Les Triops sont sensibles au pH bien que les spécificités varient d’une espèce à l’autre. Certains triops ne se trouvent que dans des eaux très alcalines tandis que d’autres vivent dans des tourbières. Triops longicaudatus peut être tué par un pH inférieur à 6,0, mais tolère un pH jusqu’à 10,0. Sur la base d’études en laboratoire et des conditions dans lesquelles ils se trouvent dans la nature, la plage de pH optimale pour T. cancriformis et longicaudatus est de 7,0 à 9,0.

Le pH de l’eau peut être ajusté avec des produits chimiques utilisés pour les aquariums sans problèmes connus. Le bicarbonate de soude (bicarbonate de sodium) est un produit chimique couramment disponible qui peut être utilisé en toute sécurité pour augmenter le pH. Il ne devrait pas être nécessaire de baisser le pH avec les triops à moins que vous n’ayez des problèmes de santé avec votre approvisionnement en eau. Les Triops sont assez résistants aux changements de pH dans leur plage préférée ; dans la nature, le pH des petites mares dans lesquelles ils vivent peut fluctuer de + 2,0 au cours d’un cycle jour/nuit donné.

Dois-je utiliser une sorte de substrat ?

Les Triops vivront et grandiront dans un récipient vide. Vous pouvez cependant utiliser n’importe quel type de substrat sans danger pour les poissons d’eau douce. La terre simulera le sédiment naturel qui se trouve dans les mares qu’ils habitent le plus fidèlement, mais le sable ou le gravier fonctionnent tout aussi bien (sans l’énorme quantité de limon dans l’eau due à leur creusement incessant).

Mettre un peu de substrat dans le réservoir permettra une plus grande récupération d’œufs viables car beaucoup d’entre eux seront enterrés là où les triops ne peuvent pas en faire des collations. Cela leur permet également de s’engager dans leur comportement naturel de creuser le fond de la mare à la recherche de nourriture. Comme pour toute application d’aquarium, lavez soigneusement tout gravier et sable à l’eau du robinet avant de l’utiliser.

Le sable de corail disponible dans n’importe quel magasin d’aquariophilie est un bon substrat à utiliser, ses petites particules permettent aux triops de creuser mais empêchent l’eau de devenir trouble si vous utilisiez du sable normal. Il augmente également le pH à environ 7,5, ce qui est idéal pour les triops.

Mais j’ai entendu dire que je devais utiliser de la terre dans l’eau ?

Pas nécessairement. Les larves de triops sont des filtreurs nageant librement. Elles se nourrissent d’algues microscopiques, de protozoaires, de particules organiques en suspension, etc. Les scientifiques ont remarqué que les triops juvéniles survivaient mieux lorsqu’ils étaient éclos avec de la terre de la mare où les œufs avaient été collectés par rapport à une éclosion dans un récipient vide à partir d’œufs isolés.

En plus des œufs de triops, une telle terre contient des débris organiques et les kystes d’algues, de diatomées et de protozoaires (les kystes éclosent lors du mouillage un peu comme les œufs de triops). La terre indigène aide probablement aussi à tamponner le pH à un niveau plus favorable aux triops. Les paquets commerciaux d’œufs sont livrés avec des détritus de mare séchés qui contiennent un matériau similaire. Le gravier ou le sable séché maison avec des œufs contiendra la même chose.

La corrélation de la survie des larves avec la terre a conduit à une instruction généralement répétée de certaines sources selon laquelle vous devriez utiliser de la terre dans l’eau, ou au moins de l’eau qui avait été mélangée avec de la terre d’abord. Suffisamment d’études ont été faites par la suite sans terre et aucune différence de survie une fois passé le stade juvénile n’a été observée. Lorsque l’on prend soin de fournir aux larves un environnement correctement conditionné et une sorte d’infusion alimentaire, la survie n’est pas impactée.

Une étude, après éclosion, a élevé des triops dans des récipients vides d’eau distillée avec seulement aération et nourriture. Il n’y avait pas de filtration, pas de changements d’eau, et de l’eau supplémentaire n’a été ajoutée qu’à la toute fin de l’étude lorsqu’il est devenu nécessaire d’empêcher les récipients de sécher complètement par évaporation. Dans ces conditions moins qu’optimales, de nombreux triops ont vécu près de 50 jours.

Donc les triops sont des animaux très résistants.

J’ajoute généralement un peu de coco peat comme détritus que vous pouvez acheter en briques.

Puis-je utiliser des décorations ?

Si c’est sans danger pour les aquariums d’eau douce, vous pouvez probablement l’utiliser avec des triops.

Mettre des décorations dans le réservoir ne fera pas nécessairement quelque chose pour les triops, mais cela peut rendre le réservoir plus intéressant pour vous.

Et les plantes ?

Absolument, les plantes ajouteront aux niveaux d’oxygène, décomposeront les déchets des triops, rendront le réservoir plus intéressant, etc. Elles font aussi un excellent bar à salade 24h/24. Les Triops mangeront tout ce qui est organique qu’ils peuvent mettre dans leur bouche et les plantes d’aquarium ne font pas exception.

D’une part, c’est une bonne chose car vous pouvez leur fournir une source de nourriture qu’ils peuvent manger à tout moment où ils ont faim sans danger des effets négatifs de la suralimentation. D’autre part, tenez-vous-en à quelque chose comme un bouquet bon marché d’élodée par rapport à une plante Amazon Sword coûteuse.

Note : comme il est généralement nécessaire de démonter le récipient des triops entre les générations, vous devrez avoir un moyen de garder les plantes pendant cette période.

Je recommande généralement quelques boules de mousse Marimo, elles sont très pratiques et agissent comme un tampon pour les nutriments.

Quoi d’autre puis-je élever avec mes triops ?

En gardant à l’esprit que les triops mangeront potentiellement n’importe lequel de ceux-ci, vous pouvez également élever des crevettes féeriques et des daphnies avec vos triops. Ces deux espèces produisent également des œufs résistants à la dessiccation et éclosent dans les mêmes conditions que les triops. Les crevettes féeriques peuvent devenir assez grandes pour que les triops ne les mangent pas s’il y a assez de nourriture plus facile à attraper disponible. Les daphnies, malheureusement, sont trop petites pour résister et sont finalement anéanties dans la plupart des cas. Un autre candidat pour les compagnons de réservoir sont les escargots aquatiques. Bien qu’ils ne soient généralement pas des cohabitants naturels des triops, ils s’entendent bien ensemble et les escargots peuvent aider à contrôler les algues dans le récipient.

L’Escargot Pomme Doré - Pomacea (pomacea) bridgesii montré ici est particulièrement recommandé car il est intéressant, ne mange pas vos plantes, ne se reproduit pas très vite et est facile à obtenir.

Note : comme les plantes, les résidents aquatiques permanents tels que les escargots auront besoin de leur propre hébergement pendant que le récipient des triops est séché entre les générations.

Puis-je utiliser un filtre ?

Oui. Le filtre le plus sûr est un filtre sous gravier. Pour éviter la possibilité d’aspirer les nouveau-nés dans le substrat et de les tuer, il est préférable de ne pas utiliser de filtre sous gravier tant que tous les nouveau-nés n’ont pas atteint au moins quelques millimètres. Une fois qu’ils ont atteint cette taille, le filtre peut être utilisé sans problème. Un filtre sous gravier fonctionne mieux avec du gravier qui ne peut pas tomber entre les fentes de la plaque, mais il peut être utilisé avec moins d’efficacité avec du sable. Il ne fonctionnerait pas très bien avec de la terre, cependant.

Vous pouvez également utiliser un filtre d’angle interne. Dans le cas de ces types de filtres, vous devez attendre que les triops mesurent au moins 1 centimètre de long ou ils pourraient être aspirés dans le filtre et tués.

Il est possible d’utiliser un filtre externe avec des triops plus grands mais je ne le recommande pas sauf avec de grands réservoirs. Les courants générés par les filtres externes peuvent être très forts, et les triops habitent naturellement des mares très calmes, très tranquilles.

Et un bulleur ?

C’est une bonne idée d’utiliser un bulleur si vous n’utilisez aucun autre type de filtration. Même si vous utilisez une filtration, un bulleur n’est pas une mauvaise idée pendant les premiers jours de vie lorsque vous ne pouvez pas utiliser le filtre. Les Triops sont sensibles aux niveaux d’oxygène, mais pas de la manière à laquelle vous pourriez vous attendre :

Il serait très difficile de tuer des triops par manque d’oxygène. Les niveaux d’oxygène doivent descendre bien en dessous de 1 partie par million (ppm) pour menacer la vie des triops, et même une mare désertique chaude et stagnante contient généralement au moins 2 ppm d’oxygène. Même à des niveaux d’oxygène très bas, les triops peuvent survivre pendant de longues périodes en nageant à l’envers à la surface de l’eau où les niveaux d’oxygène sont les plus élevés (ils font cela en cherchant de la nourriture aussi, le comportement n’est pas nécessairement indicatif de faibles niveaux d’oxygène).

Cependant, pendant les cinq premiers jours environ de vie, les triops métabolisent au taux maximum possible en fonction des niveaux d’oxygène, de la température et de la nourriture disponible. Des différences de taille ont été démontrées dans plusieurs études en laboratoire où toutes les conditions étaient les mêmes sauf les niveaux d’oxygène. Ils ont même grandi plus vite lorsque l’oxygène disponible a été augmenté au-delà des niveaux naturels. Deuxièmement, bien que la croissance et le métabolisme des adultes ne soient pas aussi sensibles aux niveaux d’oxygène que les juvéniles, la fécondité est affectée. Par conséquent, plus d’oxygène équivaut à des triops plus gros, à croissance plus rapide et plus d’œufs pour la génération suivante.

L’inconvénient du bulleur est qu’il remue les débris dans l’eau et obscurcit la visibilité. Vous voudrez probablement l’éteindre pendant les périodes où vous observez vos triops.

À quelle température dois-je les garder ?

Aux fins de garder des triops en captivité, le meilleur pari est de s’assurer que les températures restent dans une plage de 22° à 31°C (72° - 86°F). Ils peuvent survivre à des températures plus basses (jusqu’à 15°C), mais la survie, la croissance et la fécondité sont toutes impactées. De même, ils peuvent survivre à des températures plus élevées, mais la survie des juvéniles est impactée à 32°C et plus, et dépasser 34°C peut tuer les adultes.

Les deux espèces se trouvent dans toutes sortes de conditions environnementales. Il existe des populations de T. cancriformis en Israël qui endurent régulièrement des températures de l’eau supérieures à 35°C pendant la partie la plus chaude de la journée. De même, malgré l’accent mis dans de nombreuses instructions disponibles sur le fait que T. longicaudatus est un habitant du désert et nécessite des températures chaudes, de nombreuses populations étudiées dans la nature se trouvent dans des eaux qui ne dépassent pas 25°C le jour et peuvent descendre à 16°C la nuit. Cependant, le consensus général est que T. longicaudatus est le plus thermophile des deux, et la plupart des récits d’élevage de T. cancriformis sont à des températures bien inférieures à 30°C. Juste quelque chose à garder à l’esprit.

Important : En supposant que vous gardiez votre maison à 22°C (72°F) ou plus, il n’y a aucune raison pour que vous ayez réellement besoin d’utiliser un chauffage artificiel de quelque sorte que ce soit malgré les affirmations de nombreuses instructions de kits de triops (ou de l’une de mes suggestions).

Quelques études avec T. longicaudatus suggèrent un besoin de fluctuations de température diurnes pour une croissance et une longévité maximales. Dans une étude, bien que la température moyenne soit la même, les triops subissant des fluctuations de température diurnes ont grandi neuf fois plus vite initialement que les triops maintenus à une température constante. Des études similaires n’ont pas été menées avec T. cancriformis, mais une exigence analogue est possible.

Cela peut être simulé en utilisant un chauffage d’aquarium sur une minuterie, 10-12 heures allumé, 12-14 heures éteint. Réglez le chauffage de manière à ce qu’il vise une température supérieure à la température ambiante réelle et s’allume tôt le matin et s’éteigne le soir. De cette façon, le chauffage s’enclenche le matin et l’eau se réchauffe à la température cible en fin de matinée/début d’après-midi - tout comme ce qui se passe lorsque le soleil se lève avec une mare naturelle. Ensuite, il maintient la température élevée tout au long de la journée et se refroidit progressivement pendant la nuit jusqu’à ce que le chauffage se rallume - tout comme ce qui se passe lorsque le soleil se couche avec une mare naturelle.

Il existe une relation directe entre la température ambiante, le taux de croissance et la taille. Très similaire à la relation avec l’oxygène décrite ci-dessus, les triops maximisent leur métabolisme par rapport à la température moyenne à laquelle ils sont maintenus (du moins initialement). Aussi peu que 2°C de différence de température d’élevage, toutes les autres conditions étant égales, entraîne un différentiel de taille défini. Des températures moyennes plus chaudes signifient des triops à croissance plus rapide et plus gros. Ils font aussi probablement des triops à vie plus courte - ils grandissent plus vite mais s’épuisent plus tôt. La relation n’est toujours pas entièrement définie, et ceci est fourni simplement comme quelque chose à considérer. Cependant, au moins avec T. longicaudatus, le consensus de diverses études suggère qu’une température moyenne de 25°C (77°F) est le meilleur équilibre entre le taux de croissance, la fécondité et la survie. Comme autre problème à considérer, il existe des preuves avec T. longicaudatus qu’après avoir atteint l’âge adulte, ils grandissent plus vite autour de 20°C par rapport à des températures plus chaudes. Dans l’ensemble, les effets exacts de la température sur la taille et la longévité ne sont toujours pas entièrement compris, alors faites ce qui vous semble le mieux ou le plus pratique.

De quel type de lumière ai-je besoin ?

Vous pouvez utiliser n’importe quelle lumière artificielle tant que les triops reçoivent plusieurs heures par jour. Même la lumière ambiante dans une pièce lumineuse est suffisante si elle n’est pas optimale. Je préfère les lumières fluorescentes d’aquarium car les triops sont magnifiquement colorés et la lumière les met en valeur. N’utilisez pas la lumière directe du soleil car elle peut faire surchauffer rapidement un petit récipient.

Certaines personnes rapportent donner à leurs triops de la lumière 24 heures par jour, et certaines instructions de kit recommandent même cela pour chauffer le réservoir. (Je déteste cette recommandation : vous pouvez acheter un chauffage de 25 ou 50W pour environ la moitié du prix d’une lampe de bureau bon marché) Bien qu’il n’y ait eu aucune étude de l’effet de la photopériode sur les triops à ce jour, il semble peu probable que cela n’ait pas un certain effet sur leur physiologie. On sait qu’ils se portent mieux avec un cycle jour/nuit de variation de température, il serait surprenant qu’ils ne préfèrent pas aussi une sorte de cycle lumière/obscurité pour une santé maximale. Ce n’est évidemment pas mortel, mais à moins que vous ne deviez absolument utiliser une lumière 24 heures par jour, je ne le recommande pas.

OK, j’ai tout compris, passons à l’éclosion !

Il y a trois choses que vous devez fournir aux œufs pour obtenir de petits triops :

1. De l’eau douce avec une faible quantité de minéraux dissous.

Alors que les triops adultes sont tolérants à de larges gammes de qualité de l’eau, les œufs sont sensibles au potentiel osmotique de l’eau. Si votre eau est particulièrement dure, les œufs pourraient ne pas éclore.

C’est une adaptation pour éviter d’éclore dans une mare déjà établie et/ou mourante. Juste après le remplissage de la mare, l’eau a très peu de contenu minéral et organique dissous. Cela indique que c’est une nouvelle mare et qu’il n’y a pas de prédateurs aux alentours. Après que le contenu minéral et organique atteint un certain seuil, aucun œuf n’éclora car cela indique qu’il peut y avoir des prédateurs établis et/ou que la mare ne durera pas beaucoup plus longtemps. En cas de doute, utilisez de l’eau distillée. Vous devez également effectuer un changement d’eau majeur (75% ou plus) avant d’ajouter des œufs à un aquarium établi pour éviter une telle inhibition osmotique.

D’autre part, gardez à l’esprit que l’eau distillée pure tuera les triops (et à peu près tout autre chose aquatique d’ailleurs) car il n’y aura rien à manger pour le nouveau-né. Le but des détritus qui viennent avec les œufs est de fournir un environnement correctement conditionné avec les bonnes quantités de minéraux et de matières organiques dissoutes pour que les larves mangent. Il est possible que si un réservoir est significativement plus grand que quatre litres environ, cela puisse ne pas être suffisant et l’eau (voir ci-dessous pour ma suggestion) tuera en fait les larves nouvellement écloses.

2. Lumière.

Les œufs ont besoin de plus que de l’eau pour éclore, ils ont aussi besoin de lumière. La présence de lumière indique que l’œuf n’est pas encore enterré dans les sédiments ; cela ne servirait à rien aux larves de triops de se donner tout le mal d’éclore pour être enterrées dans 7 cm de sédiments. Après l’éclosion, les larves de triops nageant librement utilisent la lumière qui brille sur la mare pour trouver la surface de l’eau où elles sont plus susceptibles de trouver des températures chaudes, des niveaux d’oxygène élevés et le type de nourriture dont elles ont besoin.

3. Température appropriée.

Bien que les œufs de T. cancriformis et longicaudatus éclosent sur une large plage de températures (environ de 15° à 30°C), le taux d’éclosion optimal des deux espèces se produit sur une plage assez étroite de 22° à 24°C (71° à 75° F). En fait, bien que j’aie vu des rapports anecdotiques de températures plus chaudes étant meilleures pour l’éclosion, dans des études en laboratoire, des températures plus chaudes ont en fait diminué les taux d’éclosion d’une quantité significative. Plus les indicateurs environnementaux sont proches de montrer un habitat idéal, plus il y a d’œufs qui éclosent. Heureusement, il se trouve que la température d’éclosion optimale pour les deux espèces est à peu près la température ambiante.

Suggestion :

Combien de temps après avoir ajouté les œufs vont-ils éclore ?

Les œufs de T. longicaudatus éclosent généralement dans les 48 heures suivant l’hydratation. T. cancriformis éclosent généralement dans les 48 à 96 heures suivant l’hydratation. Si vous êtes certain qu’il n’y a pas de larves de triops à ce moment-là, quelque chose ne va probablement pas. Les œufs n’écloront généralement pas après ces intervalles car les retardataires ne rattraperont jamais leur taille avant de devenir des collations pour les plus grands triops, une autre adaptation soignée. Il est également possible que des œufs aient éclos, mais que les larves soient mortes peu de temps après.

Les causes pour lesquelles les œufs n’éclosent pas ou les larves ne survivent pas tombent probablement dans l’une des deux catégories. La première est que l’eau est trop dure, sa pression osmotique est très élevée. Dans ce cas, les œufs n’écloront pas. Heureusement, les œufs qui n’éclosent pas lors de la première hydratation écloront souvent lors des hydratations suivantes. La deuxième cause est que l’eau est trop douce, l’eau pure favorisera un taux élevé d’éclosion des œufs mais tuera en fait les larves. Deuxièmement, s’il n’y a pas assez d’algues et d’autres aliments présents pour que les nouveau-nés les trouvent, ils peuvent ne pas survivre. En cas de doute, utilisez un récipient plus petit pour l’éclosion.

Heureusement, la plupart des vendeurs d’œufs de triops garantissent leur éclosion et les remplaceront pour une somme modique (généralement environ 1 $). Si vous échouez définitivement, réessayez et commencez avec de l’eau distillée et un petit récipient comme base.

D’autre part, si vous êtes nouveau dans ce domaine et que vous n’êtes pas tout à fait sûr de ce que vous recherchez, n’abandonnez pas immédiatement. Les larves de Triops sont minuscules, moins de 0,5 millimètre à l’éclosion. Attendez quelques jours avant de jeter l’éponge. En quelques jours, s’ils sont là, ils passeront de ces points de moins de 0,5 mm à de minuscules triops de 0,5 cm de long.

Enfin, avec les triops, il n’est jamais nécessairement trop tard. Bien que les œufs éclosent généralement à temps ou pas du tout, j’ai eu des œufs qui ont pris plus d’une semaine pour éclore pour des raisons inconnues. Si vous pensez avoir échoué mais que vous ne faites rien d’autre avec le récipient, cela ne fera pas de mal de le laisser installé juste au cas où.

D’accord ! Il y a des petits qui nagent, qu’est-ce que je fais ?

Pendant les 1 à 3 premiers jours, ne faites rien d’autre que de les garder sur un cycle de lumière régulier. Ensuite, si vous utilisez le chauffage, vous pouvez augmenter la température des températures d’éclosion à des températures plus chaudes propices à la croissance et commencer un cycle de température jour/nuit. Vous pouvez également commencer à nourrir de très petites quantités de nourriture en poudre.

Les aliments appropriés jusqu’à ce qu’ils atteignent une taille de plusieurs millimètres sont : levure séchée, nourriture spécialement formulée pour les triops juvéniles, nourriture pour poissons écrasée, nourriture pour triops adultes écrasée, nourriture pour filtreurs invertébrés marins, cultures d’algues, etc.

Rappelez-vous, cependant, ils sont minuscules, ils n’ont pas besoin de manger autant. Bien que les triops consomment jusqu’à 40% de leur masse corporelle en nourriture chaque jour, 40% de la masse d’une larve de triops est encore une très petite quantité. La suralimentation peut entraîner des niveaux élevés de bactéries, ce qui peut entraîner de brusques changements de pH et des niveaux d’oxygène réduits - cela peut conduire à des triops morts, soyez prudent avec votre enthousiasme !

Que dois-je leur donner à manger à mesure qu’ils vieillissent ?

Il existe un certain nombre d’aliments spécifiques aux triops vendus par des personnes qui vendent des œufs, mais vous n’êtes en aucun cas limité à cela. Ils peuvent et vont manger toute matière organique dans la mare avec eux qu’ils peuvent mettre dans leur bouche. L’aliment numéro un pour nourrir les triops en laboratoire est les flocons de poisson Tetra-min. Fondamentalement, toute nourriture pour poisson, flocon ou granulé, flottant ou coulant, fera un bon aliment de base pour nourrir les triops. Ils ne sont pas difficiles !

De plus, vous pouvez également leur donner des vers tubifex, des daphnies, des artémies, la mouche des fruits qui vient d’atterrir sur votre bureau, des morceaux de laitue romaine, des larves de moustiques, de petits morceaux de nourriture séchée pour chien/chat, et ainsi de suite. Ils n’ont pas besoin de manger de la nourriture vivante, alors ne vous sentez pas obligé de jeter de petites daphnies hurlantes aux triops (mais c’est amusant). Les morceaux de légumes frais constituent une bonne source de nourriture qui ne se décompose pas rapidement et ne favorise pas la croissance des bactéries - assurez-vous simplement de les laver soigneusement et/ou de peler la couche extérieure s’il y a une chance de pesticides. Les plantes dans leur réservoir fournissent des collations végétariennes à tout moment où ils ont faim et qu’il n’y a rien de plus pratique autour.

Voir notre page de Recettes pour des idées sur quoi nourrir vos Triops !

Les Triops doivent être nourris au moins deux fois par jour et de préférence plus souvent, surtout à mesure qu’ils grandissent. Vous devrez évaluer exactement combien nourrir en fonction de la fréquence à laquelle vous pouvez les nourrir et de la quantité de nourriture non consommée qui reste après quelques heures. Vous ne voulez pas que la nourriture non consommée s’accumule et pourrisse dans le réservoir, mais vous ne voulez pas non plus de triops affamés. D’après mon expérience, ils font un bon travail pour vous faire savoir quand ils ont faim, alors ne vous inquiétez pas trop et faites attention.

Dois-je changer l’eau ?

Les Triops peuvent être des créatures assez sales. Si vous n’utilisez aucune sorte de filtration, alors vous devriez effectuer au moins un changement d’eau de 25% par semaine, sinon plus souvent. Cela aidera à garder vos triops visibles ainsi qu’à réduire le niveau de déchets azotés dans l’eau, ce qui peut modifier le pH dangereusement et rendre la respiration moins efficace. Heureusement, les triops sont assez résistants aux changements de température et de pH, il n’est donc pas nécessaire de s’inquiéter autant qu’avec les poissons lors de changements soudains de leur eau. Utilisez un tube siphon ou une autre méthode pour retirer environ un quart de l’eau de leur récipient, puis ajoutez de l’eau fraîche. C’est aussi simple que ça en a l’air.

Si l’eau devient verte, vous avez une croissance d’algues. Voir ci-dessous comment l’enlever.

Selon la taille du récipient et le degré de filtration biologique naturelle, il peut être plus ou moins nécessaire d’effectuer des changements d’eau. Un réservoir de 5 gallons avec 5 cm ou plus de substrat et quelques plantes restera beaucoup plus propre et plus clair naturellement qu’un bocal à poissons rouges de 1 gallon sans substrat.

Avec la filtration, il est moins nécessaire d’effectuer des changements d’eau car l’eau est maintenue propre par la filtration et l’action biologique décomposera les déchets azotés. Les Triops ne vivent tout simplement pas assez longtemps pour que cela devienne une nécessité absolue dans le cas d’un réservoir filtré. Pourtant, l’eau des triops a tendance à se décolorer avec le temps et un changement d’eau hebdomadaire de 25% évitera cela.

Contrairement aux changements d’eau pour un aquarium de poissons, n’utilisez pas cela comme une occasion de nettoyer le substrat, c’est là que se trouveront les œufs. Ce que vous pouvez faire, cependant, c’est remuer doucement le dessus du substrat et après une minute ou deux siphonner l’eau du milieu du réservoir. Cela éliminera un peu de limon et de sédiments sans retirer les œufs qui couleront au fond.

Puis-je utiliser un algicide pour tuer les algues afin de mieux les voir ?

Non. L’algicide ne tuera pas les triops mais il a été démontré qu’il retarde leur croissance et réduit la fécondité. Si les algues sont un problème, grattez-les et/ou essayez d’ajouter des escargots aquatiques.

Grand Dieu !!! Il a sauté hors de sa peau

Étant des arthropodes, les triops doivent perdre leur exosquelette pour grandir. Ils le font plusieurs fois par jour lorsqu’ils sont jeunes et moins fréquemment à mesure qu’ils vieillissent. Après environ deux semaines, ils muent environ tous les un ou deux jours. Regarder un triops muer est une chose étonnante. Ils commencent par une série de “redressements assis” pour étirer la vieille peau et la détendre, puis ils nagent en eau libre, font éclater la carapace et en quelques secondes sautent hors de la vieille peau en la laissant parfaitement intacte à part leur point de sortie.

Je mentionne cela dans la section des soins pour deux raisons. Premièrement, sauter hors de sa peau n’est pas une chose facile à faire. Si des complications surviennent, un triops peut mourir en essayant de muer. Ils deviennent littéralement piégés dans l’ancienne peau. Incapables de bouger suffisamment leurs jambes pour respirer adéquatement, ils s’affaiblissent et stressent et finissent par mourir. C’est inhabituel, mais cela arrive. Même quand tout se passe bien, le triops nagera en ayant l’air d’avoir passé une nuit très difficile pendant 15 minutes environ après, pendant qu’il étire la nouvelle peau et prend ses repères. Bien que cela semble assez grave, c’est un comportement normal. Les Triops sont, cependant, très sensibles aux blessures lorsque leur peau est molle et pourraient être attaqués par un autre triops, un escargot ou simplement subir une blessure mortelle pendant cette période vulnérable.

Le deuxième point est beaucoup moins sérieux. Les peaux perdues sont largement résistantes à la décomposition et à moins que vos triops ne meurent de faim, les peaux s’empileront dans l’aquarium à moins que vous ne les retiriez. Les laisser dedans, cependant, est totalement inoffensif ; c’est simplement une question d’esthétique.

Mise à jour : Si vous trouvez que vos Triops ne perdent pas complètement leur peau, c’est probablement dû à un manque d’iode dans l’eau. L’iode est présent dans la plupart des aliments végétaux non transformés que vous pouvez donner à vos Triops, il n’est donc généralement pas nécessaire d’ajouter des suppléments.

Cependant, si vous trouvez que vos Triops ne muent que partiellement, nous vous suggérons de trouver des comprimés de varech dans un magasin d’aliments naturels et de mettre un comprimé pour chaque 30 litres une fois par semaine ou chaque fois que vous changez l’eau. Si vous êtes près de la mer, vous pouvez bien sûr mettre un petit morceau d’algue soigneusement lavée dans le réservoir car cette plante marine contient beaucoup d’iode naturel.

Périodiquement, les triops doivent perdre leur peau pour grandir. Ils laissent derrière eux une copie presque intacte d’eux-mêmes.

Cela peut fournir une occasion d’étudier certaines de leurs caractéristiques anatomiques sans harceler un individu vivant ou attendre qu’il meure.

Mes triops vont-ils se reproduire ?

Très probablement. La plupart des populations de T. cancriformis sont bisexuées mais biaisées vers les femelles et peuvent se reproduire par parthénogenèse. Toutes les formes de reproduction sont connues au sein de T. longicaudatus. Si vous n’avez qu’un seul triops, il peut probablement produire des œufs viables. Si vous en avez deux ou plus, vous êtes probablement paré quel que soit leur schéma de reproduction.

Si vous avez une femelle ou un hermaphrodite, vous pouvez voir les poches incubatrices (sacs d’œufs) sur les pattes près de l’extrémité de la carapace. Les Triops commenceront généralement à pondre des œufs vers deux semaines environ et produiront une couvée d’œufs environ chaque jour.

Vous pouvez voir les œufs de couleur rosâtre alors qu’ils se rassemblent dans les poches incubatrices. Le nombre d’œufs produits varie considérablement en fonction des caractéristiques spécifiques de la sous-population, mais se situe quelque part aux alentours de 15 à 60 œufs par couvée. Plus la femelle/hermaphrodite est grande, plus il y a d’œufs produits par couvée et plus les couvées sont produites rapidement. Ils peuvent attacher les œufs à des objets dans le réservoir ou simplement les pondre dans le substrat. Gardez à l’esprit que très peu de ces œufs écloront sans sécher d’abord, et même si certains éclosent, tant que des adultes sont là, les nouveau-nés deviendront des collations.

Quelle taille vont-ils atteindre ?

La taille exacte que vos triops atteindront dépend largement de la taille de leur récipient et de la densité de population. Le plus grand triops de n’importe quelle espèce que je connaisse était un spécimen de T. cancriformis capturé dans la nature par Erich Eder, il mesurait 11 cm (~4,5 po) de longueur totale. C’était, cependant, un spécimen inhabituellement grand. En général, attendez-vous à ce que les triops élevés en captivité atteignent entre 4 et 8 cm de longueur totale.

Combien de temps vont-ils vivre ?

Les Triops ont évolué pour survivre dans des mares naturellement temporaires. En tant qu’habitants de telles mares, il n’y a jamais eu de pression pour qu’ils deviennent des créatures à longue vie. Leur stratégie est celle de “entrer et sortir”. En laboratoire, T. longicaudatus a une durée de vie maximale d’environ 50 jours et T. cancriformis une durée de vie maximale d’environ 65 jours.

Ces durées de vie maximales en laboratoire concordent avec les données des observations sur le terrain sur la survie des triops. La durée de vie moyenne pour les deux espèces est d’environ 30 à 40 jours, certains individus commençant à mourir dès 2 semaines après l’éclosion. Deuxièmement, certains peuvent subir des morts prématurées dues à des complications de mue ou à d’autres raisons. Il y a des rapports occasionnels de triops “Mathusalem” qui vivent bien plus de 2 mois, mais ne comptez pas dessus pour vos gars. C’est la mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle est que vous pouvez généralement tout recommencer sans trop de problèmes.

Comment je fais ça, recommencer ?

La méthode de base (et la plus courante) consiste à éteindre tous les filtres, chauffages, etc. et à siphonner l’eau jusqu’au substrat. Alternativement, vous pouvez laisser le réservoir fonctionner et prélever une partie du substrat dans un autre récipient. Si vous n’utilisez aucune sorte de substrat, siphonnez autant d’eau que vous vous sentez à l’aise sans aspirer les œufs au fond. À température ambiante, laissez le substrat ou le récipient sécher complètement et laissez-le sécher pendant au moins 2 semaines.

Alternativement, si vous chauffez doucement le substrat humide en le plaçant près d’un radiateur jusqu’à ce que le substrat semble sec, vérifiez si le substrat peut être facilement déplacé dans son récipient lorsque vous l’inclinez. Si c’est le cas, alors il est probablement assez sec.

Vous pouvez stocker des œufs séchés et du substrat pendant des années (dix ans n’est pas inouï), mais vous n’avez besoin d’attendre que 2 semaines pour de bons taux d’éclosion. Laisser aller plus longtemps que 2 semaines ne changera pas le taux d’éclosion de manière mesurable et il n’y a aucune raison d’attendre plusieurs mois comme le disent certaines instructions.

Ce que vous pouvez faire est de congeler facultativement le substrat contenant les œufs pendant quelques jours à ce stade dans un récipient hermétique. Cela simule le passage d’une saison entière et il a été démontré dans des études en laboratoire que cela augmente le pourcentage d’œufs qui éclosent lors de la première hydratation.

C’est tout. Installez votre récipient et ajoutez de l’eau fraîche pour recommencer tout le processus. Si vous ajoutez de l’eau à plusieurs centimètres de substrat, versez le substrat dans l’eau progressivement ou remuez-le après avoir ajouté l’eau. Cela libérera les œufs et les laissera flotter temporairement à la surface où ils recevront de la lumière et initieront la réponse d’éclosion.

Pour ma méthode personnelle et ma recette pour préparer les œufs/détritus d’éclosion, cliquez ici.

Conseil de séchage :

Si vous avez un sachet ou deux de ce gel de silice utilisé pour garder l’intérieur des valises au sec, mettez-le avec les œufs dans un récipient hermétique à l’air et à la lumière et mettez-les dans un réfrigérateur froid pendant plusieurs jours. Gardez simplement les œufs et le substrat au sec et à l’abri de la lumière. Cela simule un œuf qui sèche et est enterré dans la boue dans la nature.

Pouvez-vous me donner une idée de ce que tout cela coûte ?

À l’extrémité bon marché du spectre, un récipient alimentaire de 3 litres à 3,00 £ (6,00 $ US), une bouteille d’AmQuel ou de SafeGuard à 2,00 £ (4,00 $ US) et 2,00 £ (2,50 $ US) de nourriture pour poisson suffiront probablement pour élever avec succès des triops. Ajoutez 4,00-6,00 £ (5,00 $ - 8,00 $) pour l’achat initial d’œufs de Triops, et vous avez un passe-temps pour moins de 15 £ (30,00 $ US). Si vous recyclez un vieux pot et que quelqu’un vous donne des œufs, ce sera plutôt 6,00 £ (10 $ US). Bien que ce que j’ai décrit ci-dessus soient des conditions idéalisées, ces gars n’ont pas survécu 200 millions d’années en étant trop difficiles !

À l’extrémité plus agréable du spectre, vous pouvez acheter un aquarium de 5 ou 10 gallons, un dessus en verre versa, une lumière à incandescence, un chauffage, un filtre sous gravier, une pompe à air, du gravier, des accessoires et des œufs de triops pour entre 50 $ et 75 $ au total. Opter pour une lumière fluorescente ajoutera environ 20 $ à 25 $ au coût.

Donc, selon à quel point vous voulez être chic, élever des triops vous coûtera entre 15 $ et 100 $. Le choix dépend totalement de ce que vous voulez. Vos triops seront heureux avec tout ce qui leur permet de nager, de manger et de pondre des œufs.

Maintenant, lisez ce que vous pouvez donner à manger à vos triops.